Fiche livre

Genre: Roman

Pages: 464

Date de parution: 22 October 2014

ISBN (Papier): 9782896994311

Code: INT271

J'irai danser sur la tombe de Senghor

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Auteur: Blaise Ndala

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Quarante ans plus tard, le roman de Blaise Ndala revisite le « combat du siècle » entre Mohamed Ali et George Foreman en 1974 au Zaïre. Plus qu’un récit sur la boxe, c’est l’histoire de l’Afrique au lendemain de la décolonisation. Dans un style vif et incisif, l’auteur nous montre l’envers du décor d’un combat mémorable.

La musique, la poésie et la magie servent à nous faire découvrir les Africains sous un jour étourdissant. Ils sont drôles, élégants, pugnaces. Tout y est: les relations campagne-ville, la dictature, la folie des grandeurs, les classes sociales, les croyances diverses, ce qui donne un caractère universel à l’œuvre.

Le personnage principal, Modéro, quitte son village pour Kinshasa dans le but de se joindre à un légendaire groupe musical. Le jeune homme y vivra des aventures et des mésaventures jusqu’à ce qu’il se retrouve dans le sillon d’un proche du président dictateur qui s’est offert le combat de boxe tant attendu et qui prétend remplacer Senghor en tant que guide du monde noir. L’éminence grise du tyran parie sur Ali, ce qui lui permettra d’obtenir un poste de délégué à l’ONU, à New York. Modéro le suivra et s’installera aux États-Unis. Son fils, Modéro Jr, y connaîtra un succès retentissant dans le style de musique rhythm and blues.

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Blaise Ndala

Blaise Ndala naît en République démocratique du Congo (ex-Zaïre), pays qu’il quitte en 2003 après y avoir décroché un baccalauréat en droit (Université de Kinshasa) et travaillé pour des ONG des droits de la personne.

Grâce à une bourse d’études de la coopération belge, il interrompt ses débuts au Barreau de Kinshasa, séjourne en Belgique où il se spécialise en droit international des droits de l'Homme. Passionné de lecture et versé dans l’écriture depuis le plus jeune âge, ses proches n’ont de cesse de l’inciter à envoyer ses manuscrits à un éditeur. Il ne se laisse guère convaincre.

Il décide de s’installer au Canada et gagne Montréal en janvier 2007, mais c’est dans la région d’Ottawa-Gatineau qu’il passera ses sept premières années en Amérique du Nord. Il intègre la fonction publique fédérale.

C’est à la fin de son passage à l’ENAP que Blaise Ndala décide d’écrire, enfin, le roman qu’il a laissé mûrir dans son esprit depuis ses années à l’Université de Kinshasa, au Congo. Au bout de quatre mois, l’auteur met un point final à la première mouture de ce qui deviendra, plusieurs mois plus tard, « J’irai danser sur la tombe de Senghor ». Un récit qui se sert du sport comme d’un alibi pour lever le voile sur un événement – le combat épique entre les boxeurs Mohamed Ali et George Foreman à Kinshasa en 1974 - qu’il considère comme «l’acte fondateur de la déliquescence du Congo-Zaïre, à l’image de maints régimes africains bâtis autour du mirage du Père de la Nation ».  

L’auteur est actuellement Analyste en suspension du casier judiciaire à la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Il vit à Ottawa. Il anime par ailleurs un blogue consacré aux droits de l'Homme et aux relations Nord-Sud, dans les colonnes du Huffington Post France (www.huffingtonpost.fr/blaise-ndala), sous la direction éditoriale de la journaliste française Anne Sinclair, qui lui a proposé, fin 2011, de se joindre à la toute première équipe de blogueurs qui vont lancer l'édition française de ce journal que vient de lui confier sa fondatrice, l'Américaine Ariana Huffington.